Le Pissenlit a
choisi de vivre en associativité comme toutes les fleurs de sa grande famille
des Astéracées (l’Aster, le Tournesol, la Pâquerette et la Marguerite, par
exemple). C'est-à-dire que la fleur que vous croyez tenir dans votre main est
en fait composée d’une multitude de fleurs miniatures, 400 ou 600 ou bien
davantage encore ! Pour réussir cet exploit, elles se sont disposées en
spirales, appelées parastiches d’une
façon incroyablement ordonnée et ingénieuse.
Cette disposition a été modélisée mathématiquement. On a montré qu’elle permet d’optimiser l’occupation de l’espace, c’est-à-dire qu’elle permet de placer un maximum d’éléments dans un minimum d’espace.
Cette disposition a été modélisée mathématiquement. On a montré qu’elle permet d’optimiser l’occupation de l’espace, c’est-à-dire qu’elle permet de placer un maximum d’éléments dans un minimum d’espace.
Dans cette disposition savante, chacun a sa place, tout en respectant l’espace de l’autre et en formant un tout très harmonieux qui évolue jusqu’à la boule d’aigrettes, fabuleuse trouvaille d’une géométrie parfaite elle aussi. Ce modèle de disposition allié à l’efficacité de la dispersion de ses graines par le vent valent au Pissenlit de figurer au rang des plantes les plus répandues sur la Terre.